Mémorial de la prodigieuse vie et mort du Padre Monseigneur Fray Simón de Rojas, confesseur de la Reina, nuestra señora.
Lieu: España
Date: Not specified
Événement: Vida religiosa, Religious life
A sa majesté, entre les mains de Ana María Manrique De Lara, sa dame.
Dame est la mort du juste piedratoque* de ses vertus qui en elle découvrent les carats de perfection que Dieu avait mis dans l’âme, qu’elle a dans ses mains et comme ce sont des pierres fines, l’épouse lui dit que ce sont des mains tournées en or, plein de jacinthes, que saint Grégoire de Nazianze a lu en son lieu, la pierre de Tarphys, que le monde n’estime pas quand elles sont [brutes] car il n’en connaît pas les carats et la beauté cachée, jusqu’à ce que l’asperon* de l’artisan la dégrossisse et la perfectionne. Ainsi, bien que Sa Majesté ait connu le Père Fray Simón de Rojas, son confesseur, avec la connaissance particulière qu’il pouvait déduire du traitement de son âme, et il serait en avance sur le nôtre dans ce qui va de l’Altesse de la Majesté qui a dupliqué l’assistance des anges à la bassesse de notre être, pourtant, parce que son transit glorieux ne l’a pas vu, je suis témoin oculaire et instruit par ses enfants et les orateurs que pendant 15 jours (après que le souverain artificier avec le boulon de la mort, a mis à l’écart le terrestre, montrant ce que le monde n’avait pas connu) a été vu. Dans ce mémorial, je ferai l’éloge de ses vertus héroïques qui encourageront le souvenir, car il n’a pas besoin de l’exemple de Sa Majesté, que Dieu garde.
Samedi 28 septembre, ayant passé la nuit précédente comme les autres, la passant au chœur, il tomba malade à 9 heures du matin, ce que l’imprudence du siècle appela apoplexie, sans tenir compte qu’un homme si pénitent que même dès les 7 mois de sa naissance, ne voulant pas prendre le lait maternel, montrait ce que devait être son abstinence. Ni de la nuit, ni du matin, puisque pour lui les sabbats étaient des jeûnes éternels, il ne pouvait occuper le corps avec des aliments terrestres, mais si l’apoplexie doit dépasser l’objet aux forces, comme la douceur du miel [hiblea] décompose le goût, le bruit des abîmes du Nil, assourdit les yeux dans le soleil directement aveuglant, Ainsi, cette extase divine dans laquelle Dieu voulait arracher le nouvel Elie, refluant de l’âme dans le corps, ne l’a pas seulement privé de ses forces, mais aussi de son sens apparemment, et s’il lui manquait le haba, c’est qu’il connaissait si bien Dieu, même s’il pouvait parler de lui dans sa mort, il suivait la sentence de saint Bernard : “Il vaut mieux parler à l’époux, que de ne pas parler de lui”. Que ces déliaisons amoureuses* [perte ou décadence de l’esprit, du courage ou de la force] et ces faiblesses de la chair soient l’effet de l’esprit, nous est prouvé par une âme à laquelle l’époux était descendu par ilapso* [sorte d’extase contemplative] de grâce et qui, ne pouvant souffrir l’excès des douceurs, disait : ” Entourez-moi de fleurs et de pommes, je suis malade d’amour “. C’est d’ici que sont nées les voix répétées de Saint François Xavier, basta senor, basta senor avec l’affection de déchirer ses vêtements comme pour faire élargir son cœur, car si, comme le dit le proverbe : ” Mon cœur éclate de douleur dans ma chair “, un terme convertible est de faire goûter la même affection, et nous ne disons pas avec Saint Grégoire le Grand que celui qui se voit plein, demande la grâce de se retourner en nous. Et c’est ainsi que certains Pères comprennent la demande du Christ dans le jardin : ” Que cette coupe passe loin de moi “. Et parce que lorsque Dieu agit de manière surnaturelle, il se sert de la nature, car il est vrai qu’il ne la détruit pas mais la perfectionne. Le ravissement dans lequel il a ordonné aux médecins quatre sortes de remèdes qui ont fonctionné et c’était la force [de revenir] avec eux, il ne l’a pas fait et quand il est venu à découvrir ses pieds ou sa poitrine, il a jeté ses mains pour se couvrir. On savait à la Cour qu’il était proche de la mort et sa Majesté a aidé à ce qu’un désir persiste en lui pour le reste de sa vie. O si je devais mourir aussi nu que le Christ, car il envoya chercher ses habitudes et comme il avait suivi le conseil du Christ de ne pas avoir deux tuniques, il resta nu et ses fils lui prêtèrent de quoi mourir. Il souhaitait que sa mort soit par terre et avec une misérable couverture sur laquelle il avait l’habitude de s’étendre, il s’est laissé tomber dessus et s’est blessé, ou bien en se battant avec l’ennemi ce qui est probable car il appelait un enfant qu’il avait élevé et en disant Ave Maria qui était le signe car il ne lui répondait pas, il se cachait près de la clef et l’entendait dire : ” Va-t’en d’ici, malin ” et si ce n’était pas la première chose de se blesser en tombant, par envie de le voir par terre, l’adversaire lui faisait mal. Et c’est ici qu’il faut réfléchir au fait que les mères envoyées universellement dans cet article pour être bénies, comme s’il s’agissait de protester que celui qui devait continuer la vie dans l’éternel, pouvait la donner ainsi que leurs Majestés sont les plus honorables témoins, car étant de tant d’horreur dans le Palais une chose de mort, quand le Patriarche demanda en son nom les habits du père, il dit que sa majesté les voulait pour le premier fils qu’elle aurait, qu’à la foi des Rois d’Espagne il n’y a aucune superstition qui vaille.
Ou comme le monde regarde avec imprudence ces actions, sans jugement était l’imitateur du séraphique François, hors de sens il en degré éminent chaste ,qu’aux remèdes dans lesquels il fallait découvrir ses pieds ou sa poitrine pour la chambre de la pudeur, il jetait ses mains pour se couvrir quand l’apoplexie était chaste, la gourmandise étant la plus grande incitation à la malhonnêteté quand elle circonscrit le manque de sens [ ? Luege doit être déduit qu’il a été rapté en Dieu à la terre et lui a laissé l’usage des sens à assister z pour préserver la pureté.
Ses fils, incidans des grands seigneurs de la Cour des ministres des religieux et du peuple qui venait universellement le vénérer, le dépouillèrent non seulement des vêtements intérieurs des couvertures et du linge du lit et des pauvres bijoux de la cellule des cheveux et des ongles, les parties excrémentielles] du corps, mais l’ayant saigné, ils trempaient [trempaient] le sang dans du lin, comme une autre Praxedis et Potenciana, celle des martyrs, et non par haine comme l’antiquité barbare, mais comme signe du pacte d’amitié et de culte l’acclamant tous, Saint, Saint, Saint, Saint et ici entre la raison de douter de ce nom que Silvestro, initiateur de l’opinion dans ce que Reliquis & veneraciones sanctorum, dit suivi par le Père Azor de don Sancho de Ávila, évêque de Plasencia et de tous, que le nom de saint ne lui donne pas le pontife, ni lui fait tant le jour de la canonisation ou béatification, mais déclare que les œuvres étaient saintes et qu’il l’était depuis sa justification.
De même que celui qui est noble par nature, la sentence ne fait pas de lui un noble s’il ne déclare pas qu’il l’était, et que les gens confus lui ont caché sa noblesse. Elle est prouvée dans le Christ qui a demandé au Père de la clarifier et Il a répondu : ” Je t’ai éternellement clarifié depuis ton commencement, sans commencement, mais s’il le faut, je dois le refaire, c’est-à-dire te déclarer, déclarer au monde que tu es Mon Fils. ” Notre Père était un saint, et bien qu’il y ait eu un concept de sa vertu, il n’était pas si universel que sa mort a découvert que s’il est vrai (comme c’est le cas) que mon concept suffit pour la vénération, et non pour l’élévation publique de l’autel, cela appartient au Siège Apostolique, qui, assisté par l’Esprit Saint, ne peut se tromper dans sa déclaration. Et ainsi, comme dit le proverbe : ” Une bannière blessée ou une cloche sonnée “, cette grande Cour fut achevée au Monastère de la Très Sainte Trinité, et les gardes de Sa Majesté ne purent, puisque l’affection était pieuse et émouvait aussi les esprits habitués à la dureté ; car ces changements viennent de la droite du Très Haut. Et il n’y a pas moins de considération, que le respect des grands seigneurs les ayant obligés à leur donner une grande partie de leurs linges, il y en eut tant qui furent distribués parmi les autres, qu’à moins d’un miracle, sa multiplication discréditerait leur tempérance religieuse. Comme le miracle de la Croix du Christ, qui, à mesure que la foi des croyants l’amoindrit, grandit.
33 heures elle fut dans le ravissement, dans lequel la claire vision de Dieu continua, et le dimanche à 4 heures de l’après-midi, jour de l’Archange Michel, elle donna son âme à celui qui l’avait élevée, et si, comme l’ont pensé certains des intervenants dans la chute des Anges, Michel a dit : Qui est comme Dieu ? et Gabriel : Qui est comme Marie ? En ce jour de Michel, que celui qui a remplacé Gabriel, dont le premier mot a été : Ave Maria, qui a continué pendant 71 ans avec une telle réitération que si Saint Augustin avait fait le récit de ceux qui sont venus à lui, il aurait pu dire : Ave Maria, et il aurait pu dire : Ave Maria le compte à ceux qui sont venus est donné une feuille d’écriture chaque jour, le Père Fray Simon de Rojas peut être donné 3000 Ave Marias.
Quand il fut mort (madame), il y eut des larmes, de la joie et de la concurrence, car les uns se réjouissaient de sa mort pour le voir délivré de la contingence de perdre sa gloire de son vivant, et les autres pleuraient de l’envie d’une telle profession ou craignaient que, ayant écarté le juste, ils ne fussent plus près du châtiment, et cette partie de la crainte était le commencement de la sagesse.
Le corps du Père fut assisté par ses fils, et ils lui mirent une étole de prêtre, un bonnet et une houppe d’instituteur, un plastron et une couronne de fleurs de vierge, et le nom d’Ave Maria sur la tête et le Christ sur l’autre main, qui devaient être placés dans son cœur, le lieu où il les avait. Et si des trophées devaient être placés sur son tombeau, ils devaient être les insignes de toutes les vertus et surtout la myrrhe* de saint Bernard. Une inadvertance que je ne manquerai pas de blâmer pour qu’on ne lui ait pas ouvert le cœur, car il semble impossible que si de l’abondance de la parole, la bouche manque d’avoir le nom de Marie gravé dessus, comme sainte Gertrude ou sainte Claire de Montefalcon. Pour satisfaire à la dévotion, il se plaça sur un haut tombeau afin que le peuple puisse le voir, qui vint universellement lui baiser les mains et les pieds, sans exception, archevêques, évêques, prélats des religions, clercs, frères, grands seigneurs des deux sexes, nobles et roturiers, jeunes et vieux, vieillards et enfants, et comme ces derniers étaient son plus grand don et qu’il leur servait de père, ils avaient l’habitude d’aller dans sa cellule pour être secourus par lui et la capacité ne le juge pas mort. En foi de la coutume, ou peut-être par instinct surnaturel, ils vont à sa cellule pour appeler et demander, et je serais d’avis qu’ils ont été dirigés vers le sépulcre, peut-être comme un autre San Diego a sorti ses mains pour les aider, parce que ceux qui ont été enseignés dans la vie à la vertu héroïque de la charité, fondement des autres vertus et dans la mort comme les autres elle ne se termine pas, mais se perfectionne, ce n’est pas possible, mais elle doit être exercée par le cadavre.
Le premier lundi, Don Diego de Guzman, patriarche des Indes et aumônier de Sa Majesté, accomplit l’office de la sépulture, et personne ne pouvait faire comme lui les honneurs d’un aumônier. Plus que la noblesse de la Cour et tous les grands, les serviteurs et la chapelle du Palais étaient présents, et il fallait donc des gardes pour permettre sa mise en terre. Son corps n’a pas été placé dans la tombe commune des religieux, mais dans une niche de la chapelle de Nuestra Señora de los Remedios, car c’est là qu’il a vécu et qu’il a célébré pendant tant d’années. Il était couvert d’une étoffe de brocart à trois hauteurs alors que son âme était à quatre hauteurs dans les dots de la gloire. Et il n’est pas trop hardi de dire qu’il semble que dans la vie il ait eu des dispositions ordonnées aux quatre dots correspondant aux corps glorieux. Le cas de Valdemoro est une preuve suffisante de son agilité : lorsque Sa Majesté l’appela à Aranjuez, à une lieue d’ici, le hauban de la voiture se brisa ; il dit à son compagnon que pendant qu’ils le remettraient, ils iraient prier à pied, et comme l’action fut si brève et la fureur des chevaux si grande qu’ils étaient quatre dans les trois lieues de là à Valdemoro, non seulement ils le rattrapèrent, mais il arriva à Aranjuez, non seulement ils l’ont rattrapé, mais il est arrivé une heure avant eux et qu’il ait joui de ce bien, récompense de la rudesse avec laquelle il avait fait macérer sa chair plus que le compagnon ne vous atteint est une nouvelle merveille et à ce jour sans exemple. L’impossibilité se voit dans le fait qu’étant son corps de chair, il l’a fait de pierre avec les jeûnes, de sorte qu’il n’est pas…
La rigueur inlassable de ses pénitences, l’excès de ses disciplines et leur étrangeté, dont le chœur, les autels du cloître, la chapelle de solitude et sa cellule, si souvent couverte des flèches du cloître, sont de bons témoins, sa cellule si souvent couverte de ruisseaux de sang que l’obéissance emportait pour couvrir la vertu, et surtout l’exercice des mystères de la Passion dans lequel, après l’imitation des autres, jusqu’à la Croix, il était laissé pendant trois heures les nuits d’hiver, attaché avec des cordes dans celle-ci, cela devait être passible*. Pour le descendre, il ne s’agissait pas de le mettre au tombeau pour qu’il s’y repose pendant 3 jours, mais dans une humble couverture, il était maintenu à terre pendant une heure et la nuit suivante, il reprenait le même exercice. Ceux qui l’ont giflé étaient vivants et ont crucifié celui qu’il a ordonné en vertu de l’obéissance et pour le mériter comme le Christ l’a fait en lui, même s’il était Provincial, il lui a ordonné en vertu de l’obéissance de le faire cesser et de le mettre en modération. Le général, par son ordre, le mit sous l’obéissance de son secrétaire et lui ordonna de le forcer à manger tant la rigueur de l’abstinence était grande ; il répondit que son corps y étant déjà accoutumé, cela serait plus nuisible à sa santé : le général comprit que cette excuse était le résultat de la ferveur de la pénitence et lui ordonna de nouveau.
Si la pénétrabilité du corps ne nous est pas connue, celle de l’esprit est suffisante et même excédentaire, il a laissé sa prière pénétrer le ciel, combien d’inventions de la prière il a fait connaître au monde et il suffit que si l’esprit de prophétie doit pénétrer, on l’appelle “videns” qui, en priant dans le chœur, a vu celui qui voulait quitter la religion et le lui a dit. Et celui qui, étant tombé dans le puits, éloigné de la cellule, l’appela et il l’entendit et alla le tirer, il fut éprouvé. La clarté, que son âme possède, est attestée par tous. Celle du corps, un seul témoin qui l’avait vu un jour triste, si ce n’est pour les offenses de Dieu, défait notre provanza* que la joie de son visage, outre qu’elle ne paraissait pas naturelle, était si continue qu’on la voyait sourdre de l’âme et que ce qui restait mort, est le témoignage d’un plus grand abandon.
Mardi, les pères de la Trinité n’ayant invité aucune des religions sacrées, des ateliers et des séminaires de sainteté à venir célébrer le Saint, ils se sont tous déplacés comme des filles de l’esprit de leurs glorieux fondateurs, car bien qu’ils ne soient pas d’un même habit puisque l’institut principal est d’aider à la justification, qui est la fin de la loi du Christ, n’importe lequel des justes est le fils de tous. En ce jour, celle du grand patriarche Saint Benoît fut honorée par la prédication du maître fray Antonio Perez, son général et maître de l’université de Salamanque, avec la grandeur que l’on doit déduire de lettres aussi connues. La vertu de son obéissance, qui était si grande parmi les autres qu’elle l’obligea contre l’humilité à révéler la miséricorde que Dieu lui avait faite, car, lui demandant le don de la virginité, il se ceignit les reins avec sa très sainte mère pour ne pas ressentir, comme il ne l’a jamais fait, les tentations de la chair, et il dit au supérieur : “Ne prenez pas garde, votre père, qu’une main sur le visage d’une femme a sur moi le même effet qu’un fer froid”.
Mercredi, en augmentant de plus en plus chaque jour la dévotion, la compétition et les larmes ont célébré la religion du grand Père Saint Dominique et prêché le maître fray Cristóbal de Torres, prédicateur de sa majesté l’homme juste et il pourrait être dit du sermon de ce que Saint Thomas a dit en entrant pour visiter Saint Bonaventure, il l’a trouvé en écrivant la vie du Séraphin de son père. Que le saint serve le saint, le prédicateur a montré combien le nôtre était et particulièrement dans la vertu de la pauvreté volontaire, qui en plus de ce que sa majesté et le monde savent qu’un livre n’avait pas, car dans la doctrine de saint Bernard, les feuilles des arbres enseignent plus que celles des livres, et ainsi la librairie était le jardin.
Jeudi, la religion du grand Père Saint François a enchanté le monde, a confié le sermon au Père Fray Pedro de Tevar qui a rempli son devoir comme celui qui savait de son Père combien il avait mérité en vertu de l’humilité assimilé notre saint au sien. Et il a réfléchi au fait que sa mère l’a mis au monde sans douleur et qu’il est mort sans douleur, bien que, dans la doctrine de saint Thomas, les privilèges qui sont en ordre pour nous doivent être révélés par Dieu.
Vendredi, la religion du Phénix Saint Augustin a reposé son affection sur le Maître Fray Pedro de Figueroa, qui a montré par la science d’Augustin, la hauteur de la vertu de la modestie de cet homme qui étant savant comme on le déduit de ce qu’il a enseigné pendant tant d’années et par la science surnaturelle que Dieu lui a communiquée dans le passage de la prière comme le sent le Roi Prophète, a su le couvrir et atteindre la simplicité du cœur que l’apôtre demandait et peut-être paraître fou pour le Christ. Samedi, jour de Sainte Thérèse, la religion sacrée de la Trinité aux pieds nus s’est acquittée de son devoir dans le Père Frère Esteban de la Concepción qui a montré combien ce bienheureux a appris de la sainte dans le mépris de sa personne et en lui, la hauteur de la prière. Il en fit un compagnon de Saint Gabriel qui, de même que les séraphins d'[Isaïe] alternaient : ils chantaient à Dieu saint, saint, ainsi Gabriel et Simon donnèrent à Marie des Aves au ciel et sur la terre auxquelles le distingué Lope de Vega fit un grand sonnet.
Dimanche, la religion royale de la Merced a célébré les honneurs et a prêché un grand sermon par le Père Maître Fray Francisco Boyl, il a fait au saint un bouquet de fleurs, en appropriant chacune aux vertus dans lesquelles il s’est exercé parce que les justes donnent une bonne odeur du Christ et l’accréditent, c’est ainsi que l’Apôtre l’a ressenti et Saint Ivan a vu les prières des Saints en fumée et en odeurs.
Lundi, la religion de l’humble par excellence saint Francisco de Paula, a montré l’estime que ce serviteur de Dieu avait pour la grande humilité, puisque le Père Fray Lucas de Montoya lui a fait un portrait du Saint, dans la charité ardente avec laquelle il travaillait pour le bien de ceux qui l’entouraient et dans la profonde humilité dont tous ont été témoins, et plus encore sa majesté qui, lorsqu’elle l’a choisi comme confesseur, l’a accepté à la condition qu’on ne lui donne aucun titre, ni ne l’appelle très révérend, ni ne lui enlève de s’occuper de ses pauvres. Mardi, la sainte compagnie de Jésus dont cet homme semblait être un fils dans le zèle pour le salut des âmes, dans la prédication et la confession il a été magnifié par la main du père Hiéronymus de Florence, prédicateur de sa majesté et confesseur de ses frères dans lequel le vieux saint encore plus avec des larmes qu’avec éloquence, comme ils se connaissaient depuis tant d’années et qu’ils étaient amis, il montra combien sa mort nous manque et pour nous forcer à la sentir, il fit un grand étalage de ses vertus avec autant de savoir que de piété et, descendant de la chaire, il alla adorer le lieu de son sépulcre avec lequel il émut universellement tout le monde.
Mercredi, la religion sacrée de Carmen, sachant que tous les enfants de Marie sont les siens, a ordonné au maître Fray Pedro de Herrera de l’honorer et il l’a fait à un degré héroïque, montrant que les enfants de Dieu montrent qu’ils sont, en ce que s’il parlait ainsi notre père Fray Simón de Rojas, son dire était de travailler parce qu’il gouvernait la maladie, la santé, la mer, les vents, les volontés que les enfants de Dieu sont les siens, les vents, les volontés, ce qui est le signe le plus certain de la sainteté, en vivant l’inégalité que les hommes ont, car en 72 ans cet homme n’a eu aucune contraction en quoi que ce soit, et personne n’a contesté [contesté] sa vertu, chose que très peu de saints se voient accorder, pas même le Christ lui-même, si souvent murmurant sur l’envie de ce peuple, ingrat en même temps qu’il en bénéficiait.
Jeudi, la congrégation des Esclaves de l’Ave Maria, qui avait institué l’homme de Dieu lui a fait des honneurs et ici il est à noter que dans cette léthargie mortelle qu’il a donné à la sainte reine Marguerite, mère de sa majesté pour tant d’honneurs en souhaitant le roi qui est dans le ciel, qu’elle a parlé et bien qu’elle était disposée elle s’est préparée plus pour la mort, comme celle qui savait ce qu’elle méritait dans tout acte envoyé par le père frère Simón de Rojas. Arrivé à San Lorenzo, les pensées du roi n’étaient pas incertaines, car, lui disant Ave Maria à l’oreille, il répondit : “Gratia plena, père Rojas”. Sa majesté, voyant le miracle, lui ordonna de demander grâce et celui-ci, regardant le prince de l’école, saint Thomas, dit : ” Je ne veux rien d’autre que Dieu et que sa majesté fasse un appel au pontife pour instruire une fête au nom de Marie très sainte et dans cet archevêché, et le père Rojas avait composé la prière et le siège apostolique l’avait approuvée “. Et pour montrer sa disposition à sa mort, ce dernier legs de son âme, qui était le plus grand bien qu’il avait dans son testament, Un jour avant sa mort, il avait supplié le Nonce de sa Sainteté de l’étendre universellement, et sachant qu’il était mourant et ne pouvait assister au processus, il entra dans la cellule du père-maître Fray Damián de Haro et lui ordonna en vertu de l’obéissance de prendre soin de ce que le Nonce lui manquait et de tous ceux à qui il confiait des affaires qui lui appartenaient tant, jusqu’à ce que sa mort éclaire son esprit, ayant donné un substitut à ses souhaits. Cette assemblée, donc, premier-né des affections de son âme, invita pour le sermon le docteur Francisco Sánchez de Villanueva, prédicateur et chapelain de sa majesté, fils et petit-fils de ses serviteurs et fils du père Rojas, qui, prenant pour thème Simon, grand prêtre de l’ancienne loi, magnifié par le Saint-Esprit, avec le nom du soleil, de la lune et des étoiles, adapta ses effets aux vertus de notre homme apostolique avec tant de convenance que le mort parut comme la vérité et l’autre comme la ressemblance. Et il faut noter que chaque jour, les dames du tribunal, dévotes du père Rojas, donnaient des achas* et la cire était toujours blanche, symbole de son innocence.
Vendredi, la ville impériale de Madrid, envieux que personne n’a gagné il a été d’honorer leurs enfants et ce fut 23 ans d’assistance et plus proprement père pour les avantages lui ont fait des honneurs, assister avec maceros* et sous la forme de villa avec tant de grandeur de la tombe, l’ornement et la cire qui a montré la fervente affection qui avait lui. Fray Hortensio Félix Paravicino, prédicateur de sa majesté, a fait un des plus grands panégyriques réguliers que l’antiquité admire, le baptisant des vérités catholiques et avec les voix les plus élégiaques* et les affections les plus étranges qu’on ait vues, reliant de l’un à l’autre tant de vertus et de prodiges de cet homme que je ne peux les réduire à des termes et entre autres il a rappelé le miracle de ses chapelets blancs avec un cordon bleu symbole de la Très Pure Conception, si estimé par sa majesté du roi et ses frères des christianismes de France, par ses lettres si reconnaissantes et vénérées par le monde entier sans que l’origine en ait été soulevée car le désir qu’elle ne soit pas connue, jusqu’à ce que Dieu la manifeste. Et avoir une fille de confession l’a supplié de lui dire le secret et elle l’a totalement oublié parce que Dieu l’a voulu ainsi sans pouvoir s’en souvenir. Sur sa tombe, non seulement le peuple mais aussi les monastères de religieuses ont envoyé des centaines de ses chapelets dans des paniers pour qu’ils soient touchés sur son corps. Et le jour de sa mort, une personne a fait une demande auprès d’un donateur qui le servait pour lui donner ou lui vendre un des chapelets ou perles, et ne pouvant pas le terminer avec lui, sa foi était si forte que miraculeusement, sans aucune force, une perle a été brisée et est restée dans sa main, ce qui (oh étrange merveille !) touché à un homme de 14 ans d’amance, lui a fait totalement oublier le péché.
Ils n’ont pas eu sans ces obsèques glorieuses ou ces gloires obsèques, samedi dans celles qui ont fait l’état ecclésiastique, le clergé savant et religieux de Madrid venant en forme avec croix de l’église de Santa Maria, qu’on ne pouvait venir d’un autre aux honneurs de fray Simon de l’Ave Maria, que la chapelle royale célébrait et tous les jours ils disaient avec grande musique, L’évêque de Lugo, Don Diego Vela, a célébré la vigile et la messe ce jour-là, suivies du sermon du docteur Paulo de Zamora, curé de San Ginés, homme de grande érudition, si ce n’est de plus grande vertu que celle qu’il a montrée en flattant le cadavre ou plus exactement l’âme du saint et celles de ses affections prises comme thème : “Et nomen Virginis Maria. ” Car si Dieu, pour honorer ce nom, a fait tant de prodiges. Cet homme prodigieux le fut en vertu de l’honorable Dieu qui termina sa prière en remerciant le clergé et les religions sacrées, le peuple, la noblesse, les ministres, les rois, des honneurs qu’ils avaient rendus à l’homme de Dieu.
Les pères trinitaires semblaient leur donner une fin, et ils exhortaient déjà pour des jours les religions de saint Bernard, de la Merced et de Carmen discalced, des clercs mineurs et des capucins. Et à Tolède le saint primat Église d’Espagne, les religions, la ville et l’université et le conseil du cardinal Infante, ont assisté à ceux que son monastère a fait pour lui, dont la formule imprimée est aura* vu. J’espère la même chose de Valladolid, Burgos, Grenade, Séville et Salamanque où il a été appelé saint, les esclaves du Saint Sacrement du monastère religieux du chevalier de la Grâce l’ont honoré, reconnaissant que pendant 13 ans il a prêché le samedi à la messe de Notre Dame, où il a travaillé entre autres 3 prodiges qu’à 2 femmes qui se sont levées du sermon pour leur avoir dit que leur mari et leur fille étaient morts, il leur a dit : “Ave Maria, calmez-vous” et descendant de la chaire il leur dit : “Allez à Dieu, vous êtes bons et sains” et ainsi ils les trouvèrent et la conversion de Hamete Moro notoire était celui qu’il appelait dans son obstination de la chaire et s’appelait Jean. Et si ces gloires ont été de la joie de tous, de personne autant que de sa majesté, car si celles des pères temporels sont la gloire des enfants comme l’atteste la vérité première, celles de l’esprit et qui communiquent un être nouveau et plus grand, plus elles sont de plus grande estime, mieux sa majesté le pensera. Je conclus, en implorant de Dieu ce que l’Église, assistée du Saint-Esprit, lui dit au jour de mon apôtre, que celui que nous avons eu pour docteur et pour maître sur la terre, nous l’ayons pour intercesseur dans le ciel. Qu’il implore pour sa majesté la santé, d’heureux succès dans le gouvernement, la victoire sur ses ennemis, une longue succession et après de longs jours la mort l’aimant qu’il puisse enfin en jouir éternellement.
Un vassal mineur.
Andrés de Mendoza
Par licence, à Madrid, par Bernardino de Guzmán.
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